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Comment épargner pour sa retraite ?

L'équipe Arpagon
1/12/2023

Combien toucherez-vous à la retraite ?

Le montant de votre future retraite constitue une préoccupation majeure pour de nombreux individus soucieux d'assurer leur bien-être financier à l'âge de la retraite. Pour anticiper et planifier adéquatement, il est impératif de comprendre les mécanismes qui régissent le calcul de la pension et d'évaluer les différentes variables en jeu.

La détermination du montant de votre retraite repose en grande partie sur vos cotisations et les règles en vigueur au moment de votre départ à la retraite. Pour obtenir une évaluation précise et personnalisée, je vous recommande vivement de consulter le site officiel dédié à la retraite, accessible à l'adresse https://www.info-retraite.fr. En utilisant votre numéro de sécurité sociale, cet outil retracera l'intégralité de votre parcours professionnel, permettant ainsi des projections personnalisées.

Naviguer sur la rubrique "Mon estimation retraite" de ce site vous fournira la meilleure estimation possible de votre pension future. De plus, un simulateur intégré prendra en compte divers scénarios de revenus jusqu'à la retraite, offrant une perspective approfondie de votre situation financière future.

Un aspect crucial à considérer dans la planification de la retraite est le taux de remplacement, qui représente le pourcentage de la pension de retraite par rapport à votre dernier salaire. Ce taux, bien que soumis à de nombreux facteurs, est généralement inversement proportionnel aux salaires. Les individus ayant perçu un salaire proche du SMIC peuvent anticiper une retraite représentant environ 70 à 75% de leur dernier salaire. En revanche, pour ceux qui ont bénéficié de salaires plus élevés, le taux de remplacement tend à osciller autour de 50 à 60%, dans le meilleur des cas. Il est essentiel de souligner que ces chiffres constituent des ordres de grandeur, et des circonstances individuelles spécifiques peuvent influencer les estimations.

En abordant la question des revenus complémentaires nécessaires, il est primordial de réaliser un calcul précis. Les pensions versées par l'Assurance Retraite, régime général, et les caisses complémentaires telles que l'Agirc-Arrco, doivent être évaluées par rapport à vos besoins spécifiques. Si la propriété de votre résidence principale est acquise au moment de la retraite, vos besoins financiers mensuels peuvent être moindres par rapport à l'époque où vous deviez payer un loyer ou rembourser un crédit immobilier. Dans ce contexte, la constitution d'une épargne mensuelle peut être ajustée en conséquence.

Prenons l'exemple d'un besoin de revenu complémentaire de 1500 € par mois, venant s'ajouter aux pensions versées par les caisses de retraite. Pour produire ces revenus, un capital d'environ 500 000 € est estimé, en utilisant le concept du SWR (taux de retrait sûr) compris entre 3% et 4%. Ce dernier indique la proportion de capital que vous pouvez retirer annuellement, avec une forte probabilité de préserver ce capital sur une période de 30 ans.

Il est également pertinent d'explorer diverses stratégies d'investissement pour constituer ce capital. Certains épargnants se tournent vers des placements distributifs tels que les SCPI ou l'immobilier locatif, tandis que d'autres préfèrent des placements capitalisants. Ces derniers, ne distribuant pas de revenus, offrent la possibilité de puiser dans l'épargne au fil du temps, permettant ainsi une certaine flexibilité dans la création d'une rente personnelle.

Un élément crucial souvent négligé est la propriété de la résidence principale. Bien que notre analyse se concentre sur l'accumulation d'épargne, il est essentiel de noter que la situation immobilière peut jouer un rôle déterminant dans la sécurité financière à la retraite. La constitution d'une poche d'épargne spécifique pendant la vie active, en parallèle avec la planification financière, peut contribuer à atteindre cet objectif.

La méthodologie pour accumuler la somme nécessaire au fil des ans repose largement sur les intérêts composés. Les trois principaux facteurs qui influent sur l'effet boule de neige de cette méthode sont le temps, le taux de placement et le montant investi. Commencer à épargner tôt offre l'avantage de réduire l'effort d'épargne mensuel nécessaire, ce qui peut être un aspect déterminant.

Le rendement des placements est tout aussi crucial dans cette équation. L'effet de levier du temps est significatif, mais un rendement élevé peut accélérer la croissance du capital. Cependant, il est essentiel de trouver un équilibre entre rendement et risque, car des investissements plus rémunérateurs sont souvent associés à une volatilité accrue.

Concernant le montant à épargner, il est impératif de souligner que des versements réguliers, même modestes au départ, peuvent avoir un impact considérable sur la constitution du capital à long terme. Les ajustements au fil du temps, en fonction des revenus et des circonstances personnelles, sont une pratique sage pour s'assurer que l'effort d'épargne reste aligné sur les objectifs de retraite.

Néanmoins, il est important de noter que cette approche comporte des limites. À long terme, l'effet de l'inflation doit être pris en compte. L'idée est que le capital et les versements doivent être ajustés en fonction de l'inflation pour maintenir la validité du raisonnement. De même, la fiscalité, bien que difficile à anticiper précisément, doit être considérée dans la planification financière. L'utilisation de véhicules fiscaux appropriés, tels que le PEA et l'assurance-vie, peut contribuer à minimiser l'impact fiscal sur les retraits.

En ce qui concerne les actions à entreprendre dès aujourd'hui, plusieurs étapes clés peuvent être envisagées. Établir un budget précis, réduire les dépenses non essentielles et adopter une approche d'épargne forcée à travers des virements programmés sont des stratégies initiales. Ces virements programmés garantissent une discipline financière, indépendamment des fluctuations du marché.

L'évolution des virements dans le temps, en suivant l'inflation et les augmentations de revenus, est une pratique recommandée. Choisissez judicieusement les placements en tenant compte du rendement et des frais associés. Privilégier des investissements à faibles frais peut améliorer la rentabilité à long terme.

En conclusion, la planification de la retraite nécessite une approche réfléchie et proactive. Comprendre le montant potentiel de votre retraite, évaluer les revenus complémentaires nécessaires, déterminer le capital requis, et mettre en œuvre une stratégie d'épargne progressive sont des éléments clés. L'effet des intérêts composés, le choix judicieux des placements, la prise en compte de l'inflation et des aspects fiscaux sont des considérations importantes à intégrer dans cette démarche. En adoptant des pratiques financières saines et en restant flexibles face aux changements de circonstances, vous serez en mesure de renforcer la sécurité financière de votre retraite.

De quel revenus complémentaires aurez-vous besoin ?

Les revenus complémentaires constituent un aspect crucial de la planification de la retraite, et déterminer le montant nécessaire exige une évaluation minutieuse de divers facteurs. La première question à se poser est : de combien aurai-je besoin pour maintenir un niveau de vie confortable pendant la retraite ? Pour répondre à cette question, il est essentiel de considérer les pensions versées par l'Assurance Retraite (régime général) et les caisses complémentaires telles que l'Agirc-Arrco.

La première étape de ce processus implique un calcul méticuleux pour évaluer si les pensions de retraite existantes seront suffisantes pour couvrir l'ensemble de vos besoins financiers. Ce calcul doit prendre en compte divers paramètres, notamment le coût de la vie, les dépenses de santé croissantes avec l'âge, et éventuellement le coût élevé de la dépendance.

Une considération importante dans cette équation est l'impact de la propriété de votre résidence principale. Si vous avez acquis votre logement avant la retraite, vos besoins financiers mensuels pourraient être moins élevés par rapport à l'époque où vous aviez des frais de loyer ou de remboursement de crédit immobilier. De plus, la constitution d'une épargne mensuelle peut être ajustée en fonction de cette situation. Il est donc crucial de ne pas nécessairement chercher à reproduire le montant de votre salaire actuel, mais plutôt à couvrir vos dépenses de consommation.

Les choix de vie individuels jouent également un rôle déterminant dans l'estimation des besoins de revenus complémentaires. Le type de retraite envisagé influence directement le budget nécessaire pour les loisirs, les voyages et d'autres activités. Certains pourraient choisir de revoir à la hausse ces aspects, tandis que d'autres préféreront maintenir un mode de vie plus sobre.

Dans la suite de notre analyse, nous partirons du postulat d'un besoin de revenu complémentaire de 1500 € par mois. Ce montant est envisagé pour compléter les pensions versées par les caisses de retraite. Cette estimation se fonde sur une évaluation équilibrée des différents éléments précédemment mentionnés, et constitue un point de départ pour déterminer un niveau de revenu qui répondra aux besoins variés pendant la retraite.

Il est crucial de souligner que ce chiffre n'est qu'une approximation et que chaque individu devrait ajuster cette estimation en fonction de sa situation financière personnelle, de ses aspirations et de ses prévisions pour la retraite. Par exemple, la gestion des dépenses de santé croissantes avec l'âge et la prévoyance pour les éventuels coûts de dépendance nécessitent une attention particulière.

En conclusion, estimer les revenus complémentaires nécessaires à la retraite demande une évaluation approfondie et personnalisée. Considérer les différentes sources de revenus, anticiper les changements de mode de vie, et ajuster les besoins en fonction de la propriété immobilière sont des éléments essentiels de ce processus. En partant d'une estimation de1500 € par mois, adaptée à vos besoins spécifiques, vous pourrez élaborer une stratégie financière solide pour assurer un niveau de vie confortable pendant la retraite.

Quel est le capital nécessaire pour produire ces revenus ?

La détermination du capital nécessaire pour générer des revenus complémentaires de 1 500 € par mois participe à la planification de la retraite. Pour atteindre cet objectif, équivalent à 18 000 € par an, plusieurs considérations financières doivent être prises en compte. Selon le concept du SWR (taux de retrait sûr), le montant de capital que vous pouvez retirer chaque année tout en préservant le capital à long terme doit être évalué.

À un SWR de 4%, un capital de 450000 € serait nécessaire pour produire les 18 000 € annuels requis. Si l'on opte pour un SWR de 3%, le capital nécessaire s'élèverait à 540 000 €. Pour concilier prudence et réalisme, visons un SWR compris entre 3% et 4%, ce qui suggère un objectif de capitalisation de l'ordre de 500 000 €.

Il est important de souligner que le SWR n'est pas une mesure fixe, mais plutôt une proportion de capital que vous pouvez retirer chaque année, avec une forte probabilité de maintenir ce capital sur une période de 30 ans. Cette approche vise à assurer une source de revenus durable pendant la retraite.

En ce qui concerne les choix de placements, de nombreux épargnants recherchent des solutions distributives telles que les SCPI ou l'immobilier locatif pour générer des revenus complémentaires. Cependant, une alternative intéressante consiste à opter pour des placements capitalisants, qui n'émettent pas de revenus réguliers, permettant ainsi de créer sa propre rente en puisant dans l'épargne au besoin.

La diversification des placements est cruciale pour atténuer le risque, tout en favorisant une pondération significative en actions pour maximiser la performance. Cette approche offre également l'avantage d'une optimisation fiscale, car les retraits de placements capitalisants peuvent souvent être plus avantageux sur le plan fiscal que les revenus provenant de placements distributifs.

Il est essentiel de noter que ces calculs sont basés sur l'hypothèse que la résidence principale est déjà payée. Dans cette optique, la création d'une poche d'épargne spécifique pendant la vie active est fortement recommandée. La segmentation de l'épargne pour des projets spécifiques peut offrir une approche plus structurée et ciblée.

Il est cependant important de préciser que ces calculs négligent les éventuels effets liés à la revente de la résidence principale. De nombreux ménages, une fois à la retraite, envisagent de déménager dans une zone correspondant davantage à leurs préférences. Par ailleurs, les héritages, les donations aux enfants et d'autres mouvements de capital sont également mis de côté dans ces calculs, mettant ainsi l'accent sur l'importance de l'épargne proprement dite.

En conclusion, la détermination du capital nécessaire pour assurer des revenus complémentaires à la retraite implique une analyse approfondie des paramètres financiers, des choix de placements et des hypothèses spécifiques. Atteindre un équilibre entre rendement, risque et optimisation fiscale est essentiel pour construire un portefeuille solide. Engardant à l'esprit la nécessité d'une épargne proactive, diversifiée et bien planifiée, vous pourrez mieux préparer votre avenir financier à la retraite.

Quelle est la méthode pour atteindre cette somme par l’épargne ?

L'élaboration d'une méthode efficace pour atteindre le capital nécessaire par l'épargne repose sur l'utilisation judicieuse des intérêts composés. L'effet boule de neige, déterminant pour la croissance du capital, dépend de trois facteurs essentiels : le temps, le taux de placement, et le montant placé.

Le premier de ces facteurs, le temps, est incontestablement crucial. L'âge auquel vous commencez à épargner influence directement votre capacité à réduire l'effort d'épargne mensuel nécessaire. Il est bien établi que plus vous commencez tôt, plus vous pouvez bénéficier de l'effet cumulatif des intérêts composés.

Prenons un exemple illustratif à rendement identique (5%par exemple). Pour accumuler 100 000 euros en partant de zéro, les montants d'épargne mensuelle nécessaires varient significativement en fonction de la durée de l'épargne :

●     1497 € par mois pendant 5 ans,

●      625 € par mois pendant 10 ans,

●      247 € par mois pendant 20 ans,

●      123 € par mois pendant 30 ans,

●      67 € par mois pendant 40 ans.

Il est évident que commencer tôt offre une marge de manœuvre plus importante pour ajuster l'effort d'épargne.

Le deuxième facteur, le rendement des placements, joue également un rôle essentiel. Un épargnant qui commence à constituer son capital 40 ans avant la fin de sa vie professionnelle devra ajuster son effort d'épargne en fonction du rendement espéré de ses placements. Les montants mensuels nécessaires varient ainsi de 137 € pour un rendement de 2%, à 31 € pour un rendement de 8%.

Enfin, le montant total épargné est directement proportionnel au capital accumulé à terme. Pour atteindre les 500 000 € mentionnés en début d'article, il faudra multiplier les montants précédents par 5. Bien que le montant mensuel à épargner puisse être hors de votre contrôle, vous avez la possibilité de décider du moment auquel vous commencez à épargner et de la composition de vos placements.

Il est judicieux de débuter avec des versements modestes et d'adopter un profil dynamique, pondéré en actions pour maximiser le rendement sur le long terme. Même si des sommes modérées, comme 20 € par mois, peuvent sembler insignifiantes, leur impact cumulatif sur le long terme est significatif. Cet effort régulier crée une mentalité d'épargne, instillant un réflexe financier précieux.

Il est essentiel d'ajuster le montant des versements au fil du temps, en fonction de l'évolution de vos revenus, par exemple en fixant un pourcentage tel que 10 à 20%. En adoptant cette approche progressive et en restant fidèle à une discipline d'épargne, vous vous donnez les moyens de construire un capital solide en préparation à une retraite financièrement sécurisée.

Quelle est la place de l’inflation et des taxes ?

L'inflation et les implications fiscales sont des aspects cruciaux souvent négligés dans la planification de la retraite. Bien que les calculs précédents fournissent une base solide, il est essentiel de reconnaître les limites d'une approche simpliste et d'intégrer ces éléments pour une analyse plus réaliste.

L'inflation, à long terme, est un facteur incontournable qui peut affecter significativement le pouvoir d'achat. Pour garantir un raisonnement précis, il est impératif de supposer que le capital suit l'inflation. Cela signifie que vos versements mensuels doivent être ajustés en fonction de l'inflation, tout comme le rendement de votre épargne doit intégrer ces variations. Par exemple, un rendement de 4% doit être compris en termes réels, tenant compte de l'inflation. Cette approche permet d'assurer que votre capital et vos revenus futurs conservent leur valeur réelle face à l'érosion de la monnaie au fil du temps.

En ce qui concerne les taxes, il est difficile de les anticiper avec précision, car elles dépendent de nombreux facteurs et réglementations fiscales en évolution. Cependant, prendre des mesures pour minimiser l'impact fiscal est une démarche judicieuse. Placer votre épargne dans des enveloppes fiscales avantageuses, telles que le Plan d'Épargne en Actions (PEA) et l'Assurance-vie pour les besoins généraux, ou le Plan d'Épargne Retraite (PER) spécifiquement dédié à la retraite, peut contribuer à limiter la fiscalité sur les retraits futurs.

Les avantages de ces enveloppes fiscales résident dans leurs régimes fiscaux spécifiques, offrant souvent des réductions d'impôts, des exonérations partielles ou des avantages successoraux. Il est essentiel de ne pas sous-estimer l'importance de ces choix stratégiques, car ils peuvent avoir un impact significatif sur le montant net que vous recevrez pendant la retraite.

En conclusion, la prise en compte de l'inflation et la gestion proactive des implications fiscales sont des éléments cruciaux pour une planification de retraite réaliste et robuste. En ajustant votre approche en fonction de ces réalités économiques, vous augmentez vos chances de maintenir le pouvoir d'achat de votre capital et de maximiser vos revenus nets à la retraite.

Quelles sont les actions à mettre en place dès aujourd’hui ?

Les actions à entreprendre dès aujourd'hui en vue d'une retraite financièrement sécurisée nécessitent une approche proactive et stratégique. Voici quelques étapes clés pour vous guider dans cette démarche :

-      Établir un budget réaliste

Faire son budget est la première étape cruciale. Cela implique d'examine attentivement vos revenus et vos dépenses. L'objectif n'est pas de réduire chaque dépense de manière draconienne, mais plutôt de prendre des décisions éclairées sur la manière dont vous dépensez votre argent. Identifiez les habitudes coûteuses qui pourraient être ajustées sans sacrifier le plaisir, et veillez à allouer une partie de vos revenus à l'épargne.

-      Diminuer ses besoins pour maximiser l’épargne

La réduction des besoins et une consommation plus réfléchie ont un double impact positif. D'une part, cela vous permet d'épargner davantage, renforçant ainsi votre capital pour la retraite. D'autre part, en adoptant des habitudes de vie plus économes, vous pouvez envisager de prendre votre retraite plus tôt, libéré des contraintes financières. Il s'agit de trouver un équilibre entre la satisfaction de vos besoins réels et la gestion responsable de vos finances.

-      Mise en place de virements programmés

Les virements programmés sont une forme d'épargne forcée, une discipline financière qui vous protège contre les fluctuations du marché. En investissant régulièrement, vous profitez de la moyenne des coûts, atténuant ainsi l'impact des variations du marché. Il est essentiel d'ajuster ces virements au fil du temps pour suivre l'inflation et accompagner l'augmentation de vos revenus, assurant ainsi une croissance constante de votre épargne.

-      Choix de placements judicieux

Opter pour des placements bien rémunérés est crucial pour atteindre un capital substantiel à la retraite. Cependant, il est important de trouver un équilibre entre rendement et risque. La volatilité est souvent associée à des rendements plus élevés, mais cela exige également un horizon temporel plus long pour amortir les fluctuations à court terme. La sélection de placements à faibles frais est tout aussi essentielle, car les frais peuvent entamer significativement la rentabilité de votre épargne.

-      Intégrer les défis de l’inflation et la fiscalité

Une planification de retraite réaliste doit prendre en compte les effets de l'inflation. Assurez-vous que vos versements mensuels et le rendement de votre épargne sont ajustés pour maintenir une valeur réelle constante. En ce qui concerne la fiscalité, privilégier des enveloppes fiscales appropriées, comme le PEA, l'Assurance-vie, ou le PER, peut minimiser l'impact fiscal sur vos retraits futurs.

-      Automatisation et ajustements progressifs

Une fois que vos actions sont en place, automatiser autant que possible simplifie le processus. Augmentez progressivement le montant de vos virements programmés en fonction de l'évolution de vos revenus. Cette automatisation libère votre esprit de la nécessité constante de surveiller vos placements, vous permettant de vous concentrer sur d'autres aspects de votre vie.

En suivant ces principes, vous établissez une base solide pour une retraite bien financée. Bien que les placements soient soumis à une certaine volatilité, votre préparation proactive vous positionne favorablement pour faire face aux incertitudes futures, assurant une meilleure situation financière que si vous aviez négligé ces préparatifs.

Arpagon peut vous être utile !

En effet, grâce à Arpagon, vous êtes à la fois en mesure de d’avoir une vision d’ensemble sur votre budget mais aussi d’estimer la valeur de votre patrimoine dans le futur. Ainsi, vous pouvez estimer à combien s’élèvera la somme mensuelle dont vous aurez besoin pendant votre retraite, mais également si vos investissements actuels seront suffisants pour combler la différence entre le montant de votre retraite et celui de vos dépenses mensuelles !